David Beck­ham au coeur d'une polé­mique finan­cière


David Beck­ham est un sex-symbol, un ancien grand spor­tif, et désor­mais un homme d'affaires pros­père. Mais le jour­nal Media­part publie ce vendredi 3 février une enquête qui pour­rait ternir l'image parfaite de l'époux de Victo­ria. Le jour­nal d'inves­ti­ga­tion révèle que l'homme est beau­coup plus près de ses sous qu'il n'y paraît, quitte même à tenter d'arnaquer l'Unicef.
David Beck­ham n'est plus un homme comme les autres, mais il est une icône pour la jeunesse, et égale­ment une marque. Depuis sa grande carrière de foot­bal­leur, l'anglais est connu dans le monde entier, et aurait amassé une fortune esti­mée à quelques 325 millions d'euros selon le Sunday Times.
Avec sa femme Victo­ria, et leurs 4 enfants, Brook­lyn, Roméo, Harper, et Cruz, on peut dire que l'ancien cham­pion est à l'abri du besoin. Mieux, son style de vie semble coller parfai­te­ment à l'image d'un homme soucieux de faire le bien autour de lui, géné­reux et engagé. C'est pour cette raison que l'Unicef s'est tour­née vers lui, le parrain de l'orga­nisme depuis 12 ans, pour créer le projet Fonds 7, en février 2015.
David Beck­ham devait donner l'exemple, et deve­nir le prin­ci­pal contri­bu­teur de la fonda­tion, "pouraider les enfants dans tous les coins du monde" disait-il à l'époque. Il inci­­tait tout le monde à offrir le plus d'argent possible "pour proté­­ger des millions d'enfants" .
Mais d'après le jour­nal Media­part, qui exploite depuis plusieurs mois les fameux Foot­ball Leaks, David Beck­ham ne serait pas si exem­plaire. Il aurait tout mis en oeuvre pour limi­ter ses dons à l'orga­nisme.
Le site inter­­­net révèle un échange de mails entre David Beck­­ham à Simon Oliveira, le direc­­teur opéra­­tion­­nel de l'agence Doyen Global, la société qui gère ses inté­­rêts. Le foot­­bal­­leur aurait été expli­cite sur sa volonté de donner le moins possible.
« Je n'ai pas envie de le faire et je ne le ferai pas avec mon argent. »
Le busi­ness­man de 41 ans aurait déli­bé­ré­ment perdu un temps précieux, et traîné les pieds, avant de donner fina­le­ment la somme de 1,5 millions d'euros, alors que les pays atten­daient l'argent dans l'inquié­tude,  afin de "four­­nir des kits d'aide" aux enfants concer­nés.
Ses promesses de dons qui se font attendre, et son manque d'engoue­ment pour défendre la cause Unicef ressortent de l'enquête de Media­part. Mais les révé­la­tions ne s'arrêtent pas là. L'ancien spor­tif se serait rendu en Asie pour une tour­née de promo­tion de ses spon­sors. En marge de ce voyage tous frais payés, il aurait prétexté une mission au Cambodge pour se faire rembour­ser son billet d'avion Aller-Retour par l'Unicef d'une valeur de 8000 euros. L'orga­nisme aurait refusé de rembour­ser ce trajet pour la mission à laquelle il n’au­rait même pas assisté.
De quoi écor­ner un peu plus l'image de l'homme géné­reux qu'il s'est forgé toutes ces années. Et l'enquête de Media­part pointe du doigt égale­ment les montages finan­ciers montés par le couple pour échap­per au fisc de leur pays, le Royaume-Uni.